Chronique

Boubou cherche un trésor

Il y a quelques semaines je recevais un joli colis des éditions Bande à part.

Dans celui-ci se trouvait Boubou cherche un trésor.

Résumé

C’est l’histoire de Boubou un petit personnage qui cherche à jouer « à », ses parents lui proposent de jouer à l’aventurier. Ni une ni deux, Boubou enfile son costume d’aventurier et part à la recherche d’un trésor, armé de son détecteur à métaux.

Mon avis :

Personnellement je ne me serais pas tourné nécessairement vers Boubou. Ce n’est pas le genre d’illustration que j’affectionne particulièrement et je ne suis pas très Tchoupie et compagnie…. Mais comme je ne suis pas la cible principale de ce livre il faut bien le dire je vais vous donner l’avis d’Eliott, mon petit loulou de 2ans !

L’avis d’Eliott :

Lorsque j’ai sorti les livres que je voulais photographier pour mettre en avant sur ma page, Eliott est allé me chercher Boubou du premier coup d’oeil !

Il a regardé la couverture, a rigolé, et m’a dit « Lit maman ! »

Je lui ai demandé : « tu veux que je te racontes l’histoire de Boubou ? » Ce a quoi il m’a répondu  » Hi, Bubou » (pas besoin de grand décodeur pour dire qu’il était emballé)

Dès les premières pages il était à l’affût des illustrations à commenter. Il rigolait et me disait des « wahouuuuuuu beau ça » (Eliott est un enfant très expressif). Il a beaucoup apprécié l’histoire de Boubou (il faut dire qu’il y a une poule et un jardin, 2 passions de mon fils…). Il me redemande régulièrement « Boubou » et aime beaucoup que je lui raconte cette histoire.

Parfois un livre est choisi par son destinataire, même s’il ne s’est pas encore bien parler et qu’il porte encore des couches culottes. J’avoue que nous allons régulièrement à la librairie tous les 2 et que je lui laisse choisir un livre tout seul (c’est comme ça que notre bibliothèque d’engins, camions de pompiers et animaux de la ferme s’agrandit chaque jour !).

Personnellement je suis ravie d’avoir reçu Boubou, parceque le principal est qu’il plaise à son destinataire et que dans notre cas c’est une totale réussite.

Vous allez pouvoir retrouver Boubou dans de nouvelles aventures et ça s’est chouette ! Il faut dire qu’à 2 ans, on aime les personnages récurrents qui vivent dans notre quotidien. Alors si vous n’avez pas envie d’un tchoupi ou peppa pig ou autre personnages bien connu de nos magasins et librairies, je vous conseille d’aller acheter Boubou, le nouveau petit héro de mon loulou !

J’espère que cette chronique vous aura plu et pour tout savoir des Editions Bande à Part je vous invite à aller sur leur page https://www.editions-bap.com/

Il y en a pour tous les goûts ! n’hésitez pas !

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Chronique

Le Bal de Diane Peylin

Résumé éditeur :

« Robin, Rosa, Jeanne et les autres

« Il y a des jours où le temps s’arrête pour une longue respiration. Laissant naître des bulles d’air sous le crâne. Des jours entre parenthèses où les draps blancs des fantômes ne couvrent plus le regard des vivants. »

Au cœur de l’été, dans un village du sud-est, Robin rejoint sa femme, sa fille et sa mère dans la maison familiale. Dans ce lieu gorgé de souvenirs, il va tenter de se réapproprier son corps meurtri après une longue maladie. Mais les blessures que l’on voit sont rarement les plus profondes. Au cours de ces semaines caniculaires, des tensions apparaissent à l’ombre du mûrier. L’heure est venue pour chacun d’oser dire les présences invisibles qui les ont éloignés les uns des autres.

Telle une peintre impressionniste, Diane Peylin sollicite nos sens et compose une ode à la nature. En faisant jaillir les mots qui sauvent, Robin et les siens, traversés par un élan vital, vont enfin panser leurs plaies. Le Bal est un cri d’amour poussé du sommet de la plus haute montagne. »

Mon avis :

Le Bal c’est une ode aux sens, un bijou poétique, une prouesse éditoriale.

Il est de ces livres qui vous font voyager à travers le temps. Un livre qui en appelle à vos souvenirs. Un livre qui en faisant appelle à vos sens, vous permet de vivre la situation même si elle vous est étrangère.

En moins de 200 pages, Diane Peylin réussi à nous transporter dans la complexité de l’être humain. Elle réussi à nous bercer dans un cocon de nature où la vie peut-être si douce. Et en même temps à nous transporter dans la vraie « vie » celle où les familles parfaites n’existent pas. La vie où les secrets sont, et lorsqu’ils sont révélés nous autorise la liberté. A travers ses personnages Diane nous permet de nous identifier à l’un ou plusieurs d’entre eux. Quelque soit la génération à laquelle on appartient on peut retrouver un peu de nous dans chacun d’eux.

Deuil, maladie, dépression, autant de thèmes abordés avec réalisme et pour autant délicatesse.

Diane a ce pouvoir de décrire avec justesse les ressentis, les sensations, les émotions.

Un travail d’écriture non conventionnel

Je ne sais pas vous mais des livres comme celui-ci je n’en lis pas tous les jours.

Le jeu d’écriture auquel se livre Diane est un jeu qui m’a transporté. Tantôt des listes de verbes, ou autres mots, tantôt une narration, tantôt de la poésie, tantôt de la chanson.

Agrémenté de lettres, de « photo qui existe » ou de « photo qui n’existe », en plus d’être un récit passionnant, ce livre est une prouesse d’écriture.

Robin se répète les mots de la liste tout en marchant vers le haut de la colline.

Alcool. Musique. Hystérie. Sexe. Ivresse. Horizon. Liberté. Enfant. Envie. Soleil. Rire. Poésie. Voyage. Baisers. Magie. Plaisir. Vices. Art. Rêves. Etreintes. Chant. Inconscience. Foudre. Sauvage.

Et un travail éditorial qui le sublime

Vous l’avez peut-être remarqué récemment, on peut dire que le travail éditorial me passionne. Je ne parle pas simplement de la couverture et la 4ème. Je parle du travail de l’éditeur dans son ensemble.

Jusqu’à maintenant il faut bien le dire je lisais principalement en poche, alors le travail éditorial est peu important dans ce format….

Mais avec l’ouverture sur la bookosphère, la rencontre avec des maisons d’éditions et les échanges avec bloggeuses et bookstagrammeuses j’ai découvert le Grand format.

Depuis je l’avoue je prends plaisir à décortiquer le travail de l’éditeur. Et j’avoue cela me passionne.

Ici n’est pas le sujet (je pourrais vous faire un article spécial sur le travail éditorial sur les romans à l’occasion) mais je voulais mettre tout de même en avant le travail somptueux des éditions d’Heloise d’Ormesson pour sublimer le texte de Diane.

La première chose qui m’a frappé en ouvrant ce livre c’est tout d’abord la qualité du papier. Le « glissé » lorsque l’on tourne les pages, le petit bruit de froissé, le grain du papier fort agréable sous les doigts.

Ensuite la mise en page : des marges d’écritures qui permettent une grande lisibilité, une police d’écriture agréable et un découpage par chapitre qui colle parfaitement au texte.

Ensuite quand on regarde de plus près, certains mots sont mis en valeur en début de chapitre. Cela nous permet de nous situer dans l’histoire et les personnages et c’est il faut le dire fort appréciable.

Certains passages sont en italiques (comme les lettres) ce qui aident à se repérer dans le temps et l’espace et dans les différentes formes repères d’écriture.

Enfin la mise en page des « photo qui existe » et « photo qui n’existe pas » proposées par l’autrice. Ces instants de vie que l’on veut garder comme un trésor et revoir dans nos albums de famille. Cette mise en page sublime le travail d’écriture de Diane et nous permet une meilleur lisibilité.

Vous l’aurez compris je me suis laissée complètement happer par ce récit et j’ai été agréablement surprise par la qualité du travail de la maison d’édition.

Les tomates sont rouges. Les haricots verts. Simplicité chromatique pour un jardin d’été. Des couleurs vives habillent la terre, parfums de menthe, de persil, de citronnelle, de coriandre.  

                                                                                        

Ce livre m’a été gracieusement envoyé par la maison d’édition mais je tiens à souligner que ça n’a changé en rien mon avis sur celui-ci. Il faut dire que je connaissais déjà l’écriture de Diane (vous pouvez retrouver ma chronique de La grande roue ici que j’avais faîte il y a quelques années), et que je participe à ses ateliers d’écritures que j’affectionne particulièrement.

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’autrice je vous donne rdv ici pour la retransmission du live interview co-organisé avec Jessica.

Pour connaître ses différentes parutions et ses ateliers d’écriture, rendez-vous ici.

J’espère que cette chronique vous aura plu et n’hésitez pas à me dire en commentaire si vous connaissez cette auteure. Et si vous avez déjà lu ses livres n’hésitez pas à me donner votre avis.

Chronique

Les Espaces Naturels Sensibles du Puy de Dôme par Christian Bouchardy

Si je vous dis ENS, ça vous dit quelque chose ?

Et nature à préserver un peu plus ?

Un espace naturel sensible est un site remarquable en termes de patrimoine naturel (faune, flore, et paysages), tant pour la richesse que pour la rareté des espèces qu’il abrite.

Ces espaces existent autour de nous sans pour autant qu’on les connaisse. Christian Bouchardy a voulu nous faire découvrir certains d’entre eux dans notre département, le Puy de Dôme.

Pas moins de 23 sites sont repertoriés dans ce livre et placés sur la carte du département. De quoi en apprendre un peu plus sur ces sites, nous donner des envies de balades et percevoir les beautés à préserver de notre région.

Ce livre écrit par Christian Bouchardy est agrémenté de nombreuses photos (la plupart de l’auteur). Accessible aux novices comme aux chevronnés, ce guide a tout pour plaire. Un vocabulaire spécifique mais facile d’accès par ces nombreux exemples, de belles photos permettant de rendre dynamique l’ensemble. Ce livre est un petit bijou pour celui qui s’intéresse à son environnement proche ou les amoureux de la nature.

La structure :

Le livre se présente de la façon suivante : une double page avec une vue d’ensemble de l’ENS, quelques infos générales (localisation, porteur de projet, gestionnaire des sites, date de la labellisation en ENS , surface) puis un repère numérique pour se repérer sur la carte proposée en première page.

Une ou plusieurs double pages pour décrire le site, ce que l’on trouve de « remarquable » tant au niveau faune que flore, des coups de coeur de l‘auteur qui nous emmène observer de plus près des lieux, arbres, et aménagement mis en place sur le site.

Les plus du livres

  • Une carte qui nous permet de visualiser rapidement les différents sites et se référer à la page.

  • Des explications concises et précises du site.

  • De chouettes photos permettant de représenter les beautés du sites ainsi que ses habitants.

  • coups de coeur de l’auteur.

Pour aller plus loin

  • Toutes ces belles idées m’ont donné envie d’aller arpenter quelques sentiers pour découvrir ces sites. Ce qui peut-être intéressant c’est de récupérer une carte IGN ou un guide type Chamina afin de découvrir des promenades ou randonnées pour découvrir ces ENS.

  • Si vous aimez découvrir votre environnement proche, je vous conseille pour compléter cette lecture de vous tourner vers les autres ouvrages de Christian Bouchardy (Auvergne insolite : qui lui traite plus du patrimoine et de l’Histoire)
  • Et si vous aimez la nature il a également écrit divers ouvrages pour petits et grands notamment un Copain de la Nature pour les plus jeunes.

J’espère que cette chronique vous aura donné envie de découvrir cet auteur et son livre sur Les Espaces Naturels Sensibles. N’hésitez pas à suivre mon blog d’autres articles sur Monsieur Bouchardy devraient bientôt voir le jour, et si vous ne l’avez pas déjà lu je vous donne rdv ici pour découvrir son dernier album jeunesse.

Je remercie encore une fois les éditions De Borée pour m’avoir permise de vous faire découvrir ce superbe livre, de Christian Bouchardy qui chez nous est une référence !

Chronique·Du lien entre les livres

L’Egypte : littérature et écriture

Bonjour par ici, je réfléchis depuis des jours aux prochaines chroniques à vous proposer. Ce n’est pas les idées qui me manquaient mais à chaque fois que je voulais écrire une chronique sur un livre que j’avais lu ou un service presse j’avais l’impression que ça sonnait faux.

Je pense que les blogs sont aussi fait pour montrer notre vrai visage, car derrière une chronique ou une interview il y a bien une personne en chaire et en os. L’authenticité faisant partie des valeurs que je prône, j’ai donc décidé de vous parler de mon obsession du moment et un sujet qui me tient à coeur. L’Egypte ! Et plus particulièrement l’Egypte ancienne !

Tout à commencer en voyant ce livre au rayon jeunesse.

Je me suis dit « Wahouuuu un album adapté pour les plus petits qui parlent de chats, d’Egypte et d’une mamie baroudeuse, cet album est fait pour mon loulou !! »

Alors en fait tout n’as pas tout à fait commencé avec ce livre mais il a été le délic supplémentaire qu’il me fallait pour le projet qui va suivre.

D’où mon intérêt pour l’Egypte a commencé

Lorsque j’étais petite (à l’époque des dinosaures), ma maîtresse de l’époque nous avait demandé de faire un exposé sur l’Egypte ancienne. Nous avions pour ce faire un petit livret rouge dans lequel on découpait des photos (on avait le même pour les instruments de musiques, les gaulois et les romains).

Comme je vous l’ai dit c’était à l’époque des dinosaures, dans les années 90 où on allait encore à la bibliothèque et où on achetait encore des Encyclopédie (oui oui ça a existé !) pour faire nos exposés, où les ordinateurs n’étaient pas encore dans toutes les familles et où internet marchait en 56k !

A la suite de mon exposé j’avais commencé à vouer une passion pour l’Egypte ancienne, puis progressivement pour l’archéologie et j’avais sorti du haut de mes 10 ans : « quand je serai grande je serai Egyptologue ! »

Puis le temps à passé et je me suis rendue compte qu’archéologue c’était peut-être plus atteignable finalement comme rêve.

Alors quand je suis rentrée au lycée, je me suis dit que je ferai fac d’Histoire parceque c’était la façon la plus simple d’être Archéologue !

Et peu de temps après je me suis dit que finalement je n’étais pas faite pour faire des études et qu’il fallait que je fasse une croix sur cette idée, ce métier n’était tout simplement pas accessible pour moi. Alors j’ai décidé de faire des études pour avoir un job rapidement, ne plus entendre parler de l’école, arrêter de rêver à l’impossible et je suis partie en DUT (même pas sûr que ça existe encore !).

Mais au fond de moi je pensais encore à mon rêve d’enfant, et 1 an après mon bac j’ai décidé de partir faire un chantier archéologique en volontaire pour ne pas regretter mon choix. J’ai passé 3 semaines à creuser, casser du caillou et passer au pinceau des ossements. Cela m’a permit de me dire que je n’étais effectivement pas faite pour ce métier (en réalité l’archéologue passe peu de temps à casser du caillou mais enfin soit, j’étais jeune, j’avais des idées bien arrêtées et il fallait juste que je me dégoûte un peu de ce rêve pour ne pas avoir de regret).

J’ai rangé mes livres sur l’Egypte au fond d’un placard et je ne les ai plus ressorti.

15 ans plus tard ….l’Egypte toujours dans mon coeur

J’ai débuté des ateliers d’écritures il y a quelques temps, et dans le même temps une reflexion sur « la vie » (c’est pompeux je vous ferai grâce de ce que j’ai pu apprendre à cette occasion).

Tout ça pour dire qu’un jour (pas si éloignée) je me suis dit « tiens j’ai envie de renouer avec l’Egypte ».

Chronique rapide

C’est là qu’entre en scène Blanche et les Chats en Egypte !

Blanche c’est une mamie qui vit dans une maison bien poussièreuse avec ses chats. Un jour elle reçoit un coup de téléphone de son ami Harold qui lui demande un coup de main pour une affaire en Egypte. Intriguée elle part à l’aventure !

Mon avis

En plus d’être visuellement splendide cet album (de chez Auzou) de Jérémy Fleuri a tout pour plaire aux plus jeunes. De l’aventure, des chats et des personnages hauts en couleur ! Un dépaysement par dessus le marché, le tour est joué loulou est conquis maman aussi !

J’ai adoré, le dynamisme, les détails dans l’illustration, la grand-mère baroudeuse (on a la même à la maison) et la compagnie des chats qui permettent à mon loulou d’avoir ses « repères du quotidien ». Bref je recommande vraiment cet album.

« Alors que Blanche ouvre sa valise, trois chats lui sautent dessus!

– Ils ont dévoré la moitié de mon jambon ! s’écrie Harold. Ils sont à toi ces minets ?

(…)

– Je crois que tu vas avoir de la compagnie pendant ton enquête ! »

Naissance d’un projet

Je ne sais pas si c’est Blanche qui m’a inspiré, mon goût pour l’Egypte qui revenait ou un peu de tout cela mais quelques jours après avoir acheté ce magnifique album j’ai eu envie d’écrire.

C’est là qu’un début d’histoire est née : dans les grandes lignes ça parle d’enfants qui vont mener une enquête pour expliquer un phénomène curieux et qui vont se retrouver sur la piste de l’Egypte ancienne.

Mon processus d’écriture

Depuis que j’écris je me suis rendue compte de plusieurs choses :

1) l’écriture ne vient que lorsque je « me fiche la paix » (à savoir que j’arrête de réflechir à ce que je veux écrire)

2) que j’ai du mal à écrire sur ce que je ne connais pas où pas vécu

3) que je dois me faire « la scène » (avec odeur, sons, visuel….) pour écrire

4) que je dois « vivre » les aventures de mes personnages

Pillage en bibliothèque

Bref, tout ça pour dire que j’ai décidé de « vivre » les aventures de mes personnages ce qui m’a amené à aller arpenter les bibliothèques et librairies à la recherche de documentation.

J’ai ainsi pu découvrir des pépites que je serais ravie de vous chroniquer dans un prochain article si l’envie vous en dit.

J’espère que cet article au format un peu inhabituel vous aura plu, et n’hésitez pas à me dire si mon projet vous intéresse, si vous souhaitez que je vous fasse part des avancées de celui-ci et si vous aussi vous vous intéressez à l’Egypte ancienne.

Si vous avez des suggestions livresques n’hésitez pas à me les faire et je vous dis à très bientôt pour un nouvel article !

Chronique

Les contes de l’âme du monde.

Il y a peu j’ai reçu ce superbe coffret de @fredericlenoir_officiel illustré par @laurephelipon (l’illustratrice qui avait réalisé le logo du festival @dans_quel_etat_lis_je), de chez @nileditions, @robert_laffont

Ce coffret se présente sous la forme d’un jeu de carte superbement illustré avec un livret associé. Il y a plusieurs façons de jouer mais la plus simple c’est de tirer une carte et de se référer à son numéro pour trouver un joli conte associé ainsi qu’une explication pour aller plus loin.

Chaque conte est un conte emprunté à une culture du monde et son explication vous permet d’y voir plus clair, de réfléchir sur vous, sur le sens de la vie….

Ce coffret sous ses airs d’oracle nous permet petits comme grands de partager un moment rien qu’à soi, méditer quelques minutes sur ce que l’on ressent à un instant T, acquérir de la sagesse et réfléchir de façon un peu philosophique.

Mon avis :

Personnellement je suis conquise. Non seulement les contes et explications sont vraiment saisissants mais les illustrations nous plonge dans un monde de douceur et bienveillance.
Je suis vraiment ravie d’avoir reçu ce coffret et je pense le racheter pour l’offrir à mon tour !
Et apparemment j’ai déjà convaincu quelques personnes !

J’organise très bientôt un live interview avec l’illustratrice sur Instagram et je proposerai aux participants de leur tirer une carte n’hésitez pas à me suivre sur mon compte @melofil_63 !

Chronique

Les mystères du Cantal : Daniel Brugès chez les éditions De Borée

Résumé éditeur :

« Le Cantal est terre de mystères et de singularités. En fin connaisseur de ce département, Daniel Brugès sort de l’oubli des faits étranges, dépoussière des archives, révèle des destinées insolites, exhume des croyances d’un autre temps. Il nous invite à découvrir l’âme profonde de toute une région où Histoire officielle et « petite » Histoire se mêlent. Ici, les superstitions, le surnaturel et le merveilleux nous entraînent sur les chemins des phénomènes inexpliqués. Là, des univers inconnus livrent des secrets longuement gardés. Pourquoi les dames blanches, la Baragnaude ou le Rapatou marquaient-ils de nombreux lieux de leur empreinte ? Où sévissait la Chasse Volante qui hante encore les mémoires ? Quelles convictions poussaient certaines jeunes filles de Saint-Flour à se laisser enfermer dans un minuscule réduit, à devenir recluses et à finir leurs jours dans d’horribles souffrances ? Que s’est-il passé véritablement dans la montagne des Carteyroux pour qu’Antoine Roux soit guillotiné à Murat ? Quelle a été la véritable histoire de Catinon Menette béatifiée par le pape Jean-Paul II en 1996 ? Laissez-vous guider au coeur des Mystères du Cantal par la plume sensible et pétillante de Daniel Brugès. Des dizaines d’histoires racontées avec passion et pénétrez dans un monde aux multiples facettes, un monde bien peu ordinaire… »

Entrer dans les mystères du Cantal c’est entrer dans les secrets, les légendes, l’Histoire de ces terres.

Daniel Brugès nous emmène à la découverte des légendes, superstitions, et affaires criminelles historiques des terres du Cantal. Un bel objet livre que l’on peut dévorer ou picorer à sa guise. Personnellement je prends ce livre de temps à autres pour picorer par ci une légende, par là une affaire …

Peu familière de ce genre littéraire je me suis laissée happée par cette lecture oh combien fascinante. On y apprend beaucoup d’anecdotes chargées d’histoires de certains lieux, on y comprend l’origine de certaines superstitions. On entre dans quelques affaires criminelles historiques.

Par ailleurs j’ai participé à un projet de regroupement de légendes sur le compte instagram La fille du phare, je vous propose de me retrouver en vidéo (je suis la 2ème de la liste) pour vous conter la légende des Poulacres issue de ce livre.

La plume de Daniel Brugès est fluide, donne envie d’en savoir plus et nous immerge complètement.

L’avez vous lu ? Connaissez vous Daniel Brugès ? Personnellement j’ai déjà acheté plusieurs de ces livres et je ne vais pas m’arrêter là concernant la découverte de cet auteur.





Je remercie les éditions De Borée pour leur envoi

Chronique

Une femme en contre jour, Gaëlle Josse

Résumé :

« Raconter Vivian Maier, c’est raconter la vie d’une invisible, d’une effacée. Une nurse, une bonne d’enfants. Une photographe de génie qui n’a pas vu la plupart de ses propres photos. Une Américaine d’origine française, arpenteuse inlassable des rues de New York et de Chicago, nostalgique de ses années d’enfance heureuse dans la verte vallée des Hautes-Alpes où elle a rêvé de s’ancrer et de trouver une famille. Son œuvre, pleine d’humanité et d’attention envers les démunis, les perdants du rêve américain, a été retrouvée par hasard « une histoire digne des meilleurs romans » dans des cartons oubliés au fond d’un garde-meubles de la banlieue de Chicago. Vivian Maier venait alors de décéder, à quatre-vingt-trois ans, dans le plus grand anonymat. Elle n’aura pas connu la célébrité, ni l’engouement planétaire qui accompagne aujourd’hui son travail d’artiste. Une vie de solitude, de pauvreté, de lourds secrets familiaux et d’épreuves ; une personnalité complexe et parfois déroutante, un destin qui s’écrit entre la France et l’Amérique. L’histoire d’une femme libre, d’une perdante magnifique, qui a choisi de vivre les yeux grands ouverts. Je vais vous dire cette vie-là, et aussi tout ce qui me relie à elle, dans une troublante correspondance ressentie avec mon travail d’écrivain. » G.J.

Mon avis :


Gaëlle Josse nous emmène dans la vie de Viviane Maier, une photographe de renom qui ne se fera connaître qu’après sa mort. Cette femme au passé douloureux né d’un père et d’une mère qui brilleront par leur disputes et leur absence, n’a pas eu de chance dans sa vie. Gaëlle Josse à la manière d’une journaliste d’investigation essaiera de mettre en lumière celle qui est toujours restée dans l’ombre. Par sa plume, elle entre dans l’esprit de la photographe,  analyse sa vie, ses clichés,  ses secrets. Vivian Maier, Gaëlle Josse, toutes deux artistes, passionnées par ces visages, ceux qui sont cachés,  les délaissés, les opprimés.  Mettre en lumière, ceux que l’on ne voit pas, ceux qui ont été oublié, ceux insignifiants. Voilà le travail d’artistes de ces deux femmes, l’une par ses clichés,  l’autre par sa plume. Je me suis laissée transporter dans la vie de cette photographe que je ne connaissais pas, happée et tenue en haleine par l’écriture de Gaëlle Josse.

Tellement happée par cette lecture j’ai voulu en savoir plus sur cette femme et ses photos. Quelques clics sur internet et j’ai découvert les magnifiques photographies de cette femmes. Encore quelques clics et je découvre 2 beaux livres (malheureusement ils ne sont qu’en anglais). Encore quelques clics et je tombe sur une exposition qui aura lieu à Paris de septembre 2021 à janvier 2022. Plus d’infos ici

Par ailleurs, j’ai beaucoup aimé la plume de cette autrice et je ne vais pas m’arrêter là voici les livres que j’ai envie de découvrir de cette dernière

Et vous connaissez vous cette autrice ? Vivian Maier ? Est ce que cette chronique vous a donné envie de les découvrir ?

Chronique

Les lendemains de Melissa Da Costa

Les lendemains c’est l’histoire d’une reconstruction, c’est l’histoire de couleurs, de célébration et de réparation.

Résumé : Amande une jeune femme dévastée suite à 2 drames dans sa vie, décide de partir se réfugier dans une petite maison isolée en Auvergne pour y vivre pleinement son chagrin. Là bas elle va apprendre à guérir de ses blessures, laisser le sombre pour découvrir les couleurs et la lumière, et célébrer la vie.

Ce roman est un fabuleux hymne à la nature, remplis d’émotions, le rythme lent permet de s’immerger dans la peine d’Amande mais aussi dans son chemin vers la reconstruction. Deuil, résilience, célébration de la nature sont d’autant de thèmes abordés dans ce roman.

Visuel et poétique je n’ai su me détacher d’Amande et sa petite maison au beau jardin.

« J’ai laissé rentrer un papillon. C’était une erreur. Je voulais simplement laisser entrer un rayon de soleil. Un seul. J’ai entrouvert les volets qui ont grincé lugubrement et le papillon s’est glissé dans ma salle à vivre, sans crier gare.

Je suis maintenant là immobile à côté de la fenêtre, ne sachant que faire. Le papillon a filé quelque part je ne sais où. (….) Un papillon c’est beaucoup trop de vie d’un coup. « 

Mon avis : Lire les lendemains c’est cheminer. Cheminer vers la vie, le beau et le merveilleux qui nous entoure. C’est se laisser porter au rythme des lunes, des saisons, de la vie. Cette vie qui peut parfois être sombre pour qui ne voit pas mais tellement colorée pour celui qui ose. Ose mettre le nez dehors, ose observer autour de soi, ose laisser entrer la lumière. Les lendemains c’est la garantie d’une transformation, quelle quelle soit. C’est la promesse de jour meilleure. Bref Les lendemains c’est un roman à offrir, à s’offrir et à dévorer, mais lentement, pour ne pas en perdre une miette.

Vous l’aurez compris, Les lendemains est un livre qui m’a beaucoup touchée, qui m’a aussi beaucoup émue et qui m’a donnée envie d’en savoir plus sur Melissa Da Costa.

Connaissez vous des livres de cette autrice ? souhaitez vous en savoir plus ?

Pour l’anecdote, Mélissa a été notre invitée (avec Jessica) lors d’un live instagram, je vous invite à aller visionner le live si vous voulez en apprendre plus sur cette autrice, son processus d’écriture, ses romans et ses conseils.

Chronique

Instagrammable : Eliette Abecassis

Résumé

 »  A la terrasse des cafés, seuls ou avec des amis, ils sont sur le qui-vive. À l’affût d’une nouvelle, dans une attente fébrile, constante, ils ont toujours leur téléphone à portée de main. Le soir, ils ne s’endorment pas sans l’avoir consulté, le matin le saisissent avant même d’avoir ouvert l’œil, pour savoir ce qui est arrivé. Mais quoi, au juste ?  » 
 
Dans ces  Liaisons dangereuses  à l’ère d’Instagram, Éliette Abécassis  décrit de façon inédite une génération née au début des années 2000,  en proie à la dépendance et la violence induites par les réseaux sociaux.

Mon avis

Fable de la vie moderne, Instagrammable raconte l’histoire d’un groupe d’ados et de leur parents qui se sont perdus dans les profondeurs des réseaux sociaux, et plus particulièrement dans les méandres d’instagram.

Sur fond de « Liaisons dangereuses », Eliette Abecassis nous laisse entrevoir les serpentements des storys que l’on scrolle grâce à son écriture. Valse de mots, qui se chahutent, protestent, s’affirment à la vitesse des « swipes » de stories. Ses mots résonnent en moi, comme sans doute pour beaucoup d’instagrammeur et nous font réfléchir.

La fin, qui peut porter à contrarier les amoureux du drame me laisse songeuse. Serait-ce une morale à laquelle on ne s’attend pas ? Et si finalement tout ne tenait qu’à un clic ?

Vous l’aurez compris, que l’on aime ou que l’on aime pas, ce livre ne peut pas vous laisser indifférent. En tout cas pour moi c’est une réussite.

Maintenant je vais foncer découvrir d’autres pépites de cette autrice que je ne connaissais absolument pas et qui pourtant a écrit bien d’autres romans !

Et vous l’avez vous lu ?

Vous donne t’il envie ?

Chronique

Donne moi des fils ou je meurs :Maud Jean Ailleret aux éditions Mon poche

[Chronique] :

Donne moi des fils ou je meurs de @maud_janailleret édité chez @monpoche,

Un homme, une femme, se connaissent depuis toujours et s’aiment plus que tout. Mais lorsqu’ils essaient d’avoir un enfant tout s’écroule.
Après une, deux, trois fausses couches, le couple parviendra t’il à affronter les obstacles ?
Les parcours d’une femme qui souhaite plus que tout être mère, le parcours d’un couple face à l’impuissance de la nature.

Ce roman est le combat authentique, révoltant, saisissant, passionnant d’un couplé face à l’impuissance de devenir parents.

Une écriture poétique, un roman engagé pour les femmes, pour lever les tabous des fausses couches et dénoncer la pression sociétale.

J’ai dévoré et adorer ce roman. Une belle leçon de vie que vous ayez ou non vécu des fausses couches.

Bref foncez la plume de l’autrice est délicieuse !

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